Le mouvement de va-et-vient est limité
La
Gare du Nord n’est plus mouvementée comme avant. On n’y observe plus
d’embouteillages ni des bousculades. La mesure de désengorgement a
poussé la plupart de gens à déménager vers des endroits plus mouvementés
où l’on estime avoir plus de clientèle. Cependant, il existe certaines
catégories de gens qui sont à l’œuvre à la Gare du Nord. Ce sont
notamment des taximen-vélos, les quelques vendeurs à la sauvette et
l’exposition des matelas sans oublier la présence de petits restaurants
en plein air. Ainsi, la route est tellement dégagée qu’elle permet aux
conducteurs de rouler facilement.
La situation qui prévaut actuellement à
la Gare du Nord n’est plus comme elle était avant le désengorgement de
cet endroit. Le mouvement de va-et-vient a sensiblement diminué. Le
quotidien «Le Renouveau» s’en est rendu compte, le mardi 9 janvier
2018 lorsqu’il était de passage en ce lieu. Tenez ! Point n’est besoin
de rappeler que le mouvement était intense avant le désengorgement de la
Gare du Nord. Il y avait non seulement des embouteillages et un
encombrement liés à la présence de beaucoup de véhicules, mais également
des bousculades des personnes qui s’affairaient à plusieurs activités
génératrices de revenus. Il y a lieu de citer de petits restaurants, des
salons de coiffure, des boutiques, des kiosques à pain, des bistrots,
sans oublier des pickpockets qui profitaient de ces bousculades pour
soustraire des biens à des passants. Comme le mouvement n’est plus
intense, il va sans dire que cela produit un impact négatif sur la
clientèle. La plupart des vendeurs auraient déménagé vers les centres
fréquemment mouvementés. Nous pouvons faire allusion ici au marché de
Ngagara II communément appelé « marché Cotebu», au marché dit « Buyenzi
City market » communément appelé « Chez Sioni»…Comme on peut le
constater, toute personne s’adapte en fonction de la situation telle
qu’elle se présente.
Masta Shabani, http://www.ppbdi.com
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