mercredi 3 janvier 2018

La débâcle des imposteurs ! (par NYAMITWE Willy)

La débâcle des imposteurs !

Le monde n’a jamais manqué de Charlatans disait si bien Jean de la Fontaine qui accouchait par écrit qu’ “Un des derniers se vantait d’être en éloquence si grand Maître, qu’il rendrait disert un badaud, un manant, un rustre, un lourdaud” ... La fin de l’année 2017 et le début de 2018 ont été marqués par une série de tirs croisés sur les réseaux sociaux entre d’un côté un groupuscule d’anonymes qui disent défendre le pouvoir du Parti Cndd-Fdd, appuyés par certains détracteurs de ce pouvoir et de l’autre Willy Nyamitwe et d’autres patriotes offusqués par ce tas de mensonges. D’aucuns, à en croire l’échos des conciliabules, se sont triturés et se triturent encore les méninges pour essayer d’en saisir le sens.

Dans ce texte, j’essaie en ce qui me concerne d’expliquer la raison de ma sortie du 29 décembre 2017 par un Thread d’une quinzaine de tweets. Comme le début du Thread le dit si clairement, je réponds à “ceux qui s’interrogent sur les attaques acerbes des radicaux (du dedans et du dehors)” qui à force de vouloir “faire de moi un diable produisent l’effet contraire”.

Le 27 décembre 2017, sur Twitter, un certain Thierry Uwamahoro, connu pour ses prises de position ethniquement extrémistes, saute sur une occasion en or que lui accorde un imposteur qui se fait passer pour quelqu’un “du Système Cndd-Fdd”. Se basant sur un Tweet du compte anonyme @Traces_bi publiant une « liste des 35 anarchistes sans scrupules qui ne veulent point entendre la révision de la Constitution » avec une photo de Willy Nyamitwe en fin de liste, Monsieur Thierry Uwamahoro s’interroge alors: “Qui veut la tête de Willy Nyamitwe dans le Camp Nkurunziza?” Il déverse alors en 8 tweets successifs son venin. Il met en doute l’identité des auteurs de la tentative d’assassinat de Willy Nyamitwe, le 28 novembre 2016 en s’appuyant sur ce tweet et sur celui d’un autre compte @diane_samirizi, et, pour enfin conclure, en déformant les propos du Président Pierre Nkurunziza, prononcés samedi le 17 novembre 2017 à Cibitoke, que ce serait le Président Pierre Nkurunziza qui chercherait la tête de Willy Nyamitwe.

Tout bien réfléchi, les dés étaient jetés. En faisant du ramdam, cet imposteur venait d’ouvrir une boîte de pandore. Sans tambour ni trompette les détracteurs ont saisi la balle au bond et ont commencé à préparer l’opinion comme ils en ont l’habitude. L’assassinat de Willy Nyamitwe (dont les commanditaires se trouvent au Rwanda et dont les exécutants sont à la solde des terroristes qui ont trouvé refuge au Rwanda) allait simplement être accolé au Président Pierre Nkurunziza, dont je suis le Conseiller Principal.

Je ne pouvais donc pas laisser passer pareille aberration. Images et liens à l’appui je me suis donc senti interpellé de mettre à découvert ces faux-frères, faux-compagnons, imposteurs qui se cachent derrière l’anonymat pour saboter le pouvoir qu’ils étaient sensés défendre. Le compte @traces_bi a été créé en Août 2017. Le créateur avait commis quelques erreurs car un mois auparavant il avait créé un autre compte anonyme @Peace56444007 et en novembre 2017 un autre compte @CAPSBDI.

Et cet homme n’est personne d’autre qu’un certain Medard Muhiza qui a migré du compte @MedardMuhiza, fermé depuis lors, vers @mmuhiza1 créé en septembre 2017. Ce dernier a toujours été et est sous les ordre du Colonel Bertin Gahungu. Il ne l’a jamais nié. Ancien de l’UPD-Zigamibanga, Medard Muhiza a viré vers le Cndd-Fdd vers 2012, a plusieurs fois connu la prison.

Le tweet de @Traces_bi du 21 décembre 2017 n’a été retweeté que par deux individus, également anonymes. Le premier étant BigirimanaAbou2 créé en novembre 2017 et le second mariya_habona créé en juillet 2017. Ce que les trois comptes ont en commun est qu’ils appartiennent à un groupe d’individus qui, nous le verront plus tard, ont à une certaine époque fait partie (peut-être en font-ils toujours pas partie) d’un même Groupe Whatsapp appelé “Les Patriotes”. Ils ont été créés pour un but: saboter sans être vu.

Le compte @mariya_habona est le remplaçant du compte @mariyahabona qui a été suspendu par Twitter après une requête faite par d’autres radicaux de l’opposition dont @akanyegeri qui s’en est vanté, un jour, sur Twitter.

Le premier compte appartenait à un certain Appolinaire Baryana, un compagnon de Medard Muhiza, tous les deux sous la houlette du Colonel Bertin Gahungu.

Cela dit, ce groupe qui n’atteint pas une dizaine d’individus ne désarme pas. D’autres comptes anonymes ont été créés le premier janvier 2018, tous dans le but de se battre contre Willy Nyamitwe: @adidjams, @elvainju, ... et des images de photos de profil ont été trafiquées car elles appartiennent à des personnes qui n’ont rien à voir avec cette guerre que livrent ces imposteurs à ceux qui bâtissent la Nation.

ON NE REINVENTE PAS LA ROUE 

J’avoue que moi-même je me perds en conjectures en essayant d’appréhender le mode de raisonnement des imposteurs qui croient à chaque instant et à chaque nouvelle diatribe avoir découvert le nouveau Graal. Ce sont des hommes, après tout, et chaque homme doit se frayer un chemin. Souvent, c’est difficile. Il se recherche, essaie et ré-essaie. Alain Mabanckou de renchérir que “les êtres humains s’ennuient tellement qu’il leur faut ces romans pour s’inventer d’autres vies”.

Certes il parlait de ses romans que j’adore par ailleurs mais des romans d’un autre genre sont constamment créés, en éloquence, pour “s’inventer d’autres vies” à part que “ces diserts” choisissent la distorsion comme facilité, plutôt qu’affronter leurs défaillances. Allez-y comprendre comment un Officier n’officie plus à l’officine à laquelle il est affecté et chasse dans le gazouillis online ou baratine à longueur de journées et de nuits sur Whatsapp, véhiculant des bassesses sans fondement. Heureusement que ce n’est qu’un et un seul, Chef d’une clique à la chasse de “tiques” dont Willy Nyamitwe serait le Chef. Promu Chef de tiques, Ikibaragasa.
D’ABORD SUR WHATSAPP:

Depuis 2015, la clique “pourchassant les tiques” rivalisait dans son racontar à travers des Groupes Whatsapp. A l’instar des Groupes Whatsapp des radicaux de l’opposition comme le tristement célèbre “Amis du Changement” qui, “du dehors”, promettait feu et sang aux burundais, certains Groupes Whatsapp comme “Les Patriotes” dont les membres étaient considérés comme étant “du dedans” ont livré un contenu scandaleux, une série de calomnies, à l’encontre des personnalités politiques du Burundi, Willy Nyamitwe en tête. Ils se donnent des noms de code comme “Dawa ya Kunguni” (Anti-Tiques), BAD le Libérateur, Rugiye Kurangira, Major Kolimba, Sengiraguha, Sank or Swim, Tuzokwamaho ... Mais le plus important à savoir est que ce Groupe Whatsapp avait, au départ, six (6) administrateurs dont Col. Bertin Gahungu.

Quoi qu’il en soit, ce que les créateurs ou membres de ces groupes ignorent est que “les paroles s’envolent mais les écrits restent” et surtout, et c’est là où le bât blesse, que chaque membre du Groupe appartient à d’autres Groupes et que ceux d’autres Groupes appartiennent à d’autres Groupes et ainsi de suite jusqu’à ce que chaque élément du Groupe soit pour le reste un mystère insondable. C’est alors par cette voie que s’envolent les échanges qu’on croyait “secrets”, “confidentiels” et ceux qu’on vilipende en sont informés au détail près en même temps que d’autres membres du Groupe. Cela s’est donc passé et disons que c’était intolérable mais in fine acceptable dans la mesure où “l’on ne devrait se méfier que de l’eau profonde et du chien qui n’aboie pas”, si l’on en croit un proverbe indien.
UNE DÉCENNIE

Il y a, en effet, plus de dix ans de vie que certains hommes de paille s’érigèrent en “grands Maîtres”, à la fois tirant au flanc et tirant à boulets rouges, chantant pouille à Nyamitwe. D’accusations mensongères aux fabrications de tout acabit, des choses horribles furent dites du dedans comme du dehors, ceux du dedans, imposteurs et Charlatans, alimentant la plume, la prose et la didascalie de ceux du dehors, ces détracteurs aux allures de Rukund’Ikiza (pêcheurs en eaux troubles). Un certain disert, Rukindikiza, attrapa donc la balle au vol et ... au bond. Quoi de plus normal? Son neveu, un certain Sinduhije Alexis ne se répandait-il pas en invectives par les ondes de la Radio de la haine confusément baptisée Publique Africaine?

Alexis Sinduhije était, au départ, un “ami du Système”, un confrère. Sa RPA servait bien la cause juste, celle consacrée à la défense de la démocratie au Burundi. Secrétaire National à l’Information, et Conseiller Communication du Président de la République, M. Willy Nyamitwe était par la force des choses le canal de transmission, la voie par laquelle était transmise cette amitié entre le Parti des Bagumyabanga et cette voix des ondes qui se baptisait à tort, c’est évident, “ijwi ry’abanyagihugu” la voix du Peuple.

A un certain moment, il y eut crash, Alexis Sinduhije n’ayant pas eu le poste de Ministre de l’Information qu’il avait tant attendu, jusqu’à l’idolâtrer.

L’Aigle (Inkona) était, par conséquent, à déplumer et tous les moyens étaient bons, comme si en politique tous les coups étaient permis. Mais comme il poursuivait son envol (kwarara), il fallait user de subterfuges. Les #FakeNews. Les mensonges. Les calomnies. Les contre-vérités. La RPA ainsi que d’autres organes de presse qui ne portaient pas en odeur de sainteté le Cndd-Fdd se coalisèrent et lui menèrent une bataille acharnée. #SansEffet. Willy Nyamitwe fut au centre de l’actualité au quotidien, pour sa descente aux enfers. Résistance et résilience.

La trouvaille ingénieuse fut, à cette époque comme aujourd’hui, de viser plus haut, aux flèches empoisonnées, ces paroles sucrées qui nous illusionnaient alors qu’ils n’étaient qu’un bavardage malveillant relayé à paliers multiples: “bose niko bavuga” tout le monde le dit, “muragabe” faites attention ... “twarinjiranywe” nous sommes infiltrés ... et comme selon Georges Clemenceau “la bonne flèche du bon arc voudra que l’archer vise haut”, la Présidence, le Sommet de l’Etat, constituait les hauteurs dans lesquels gambadaient la cible idéale. Peut-être que par pur hasard Nyamitwe fut choisi.

Il y a donc dix ans, de faux frères en flèches et par la médisance savamment distillée, trouvèrent oreille dupe mais attentive et manipulèrent plus d’un à la base. Tous les maux que ceux du dehors attribuaient à Nyamitwe trouvèrent un semblant de validation émanant des papotages de la clique du dedans, sous la houlette d’un certain Jean-Marie Ndabashinze, un Charlatan qui, dans la débâcle, vadrouille dans la fronde quelque part dans un coin égaré des troquets du Rwanda.

Le monde n’a jamais manqué de Charlatans, le Burundi ne fera point exception quelle que soit l’époque. Les imposteurs d’antan ne diffèrent d’avec ceux d’aujourd’hui qu’au niveau des canaux utilisés. Aujourd’hui il y a Whatsapp, Viber, Facebook, Imo, Twitter, Instagram et que sais-je encore? Mais la couleur et l’odeur de fronde restent identiques, ténébreuse et écoeurante. Et la débâcle des imposteurs, hier et aujourd’hui, est identique.
 NYAMITWE Willy

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