vendredi 19 janvier 2018

Hausse du prix des carburants à la pompe (communiqué)



Le Burundi dépose une plainte contre le secrétariat général de la Communauté est-africaine

La ministre burundaise à la présidence en charge des affaires de la Communauté est-africaine (EAC), Isabelle Ndahayo, a déclaré jeudi que le gouvernement a déposé une plainte à la Cour de justice de cette Communauté contre son secrétariat général pour violation du Traité la régissant et d'autres droits communautaires.

Mme Ndahayo a indiqué au cours d'une déclaration que c'est sa collègue de la justice, Aimée Laurentine Kanyana, en tant que conseillère juridique du gouvernement, qui a déposé cette plainte le 17 janvier 2018 pour "demander que cette Cour puisse dire le droit" et répondre à la plainte du gouvernement relativement à l'élection du président de la 4ème Assemblée législative de la Communauté, élection qu'elle qualifie d'"illégale".

Le gouvernement burundais accuse en effet les députés de l'Assemblée législative de la Communauté est-africaine d'avoir tenu leur dernière Assemblée législative en date du 19 décembre 2017 en l'absence de ceux du Burundi et de la Tanzanie, ce qui est, dit la ministre Ndahayo, "contraire aux dispositions légales et réglementaires relatives aux exigences du quorum".

Pour le gouvernement burundais, cela ne peut en aucun cas se comprendre, d'autant plus que "la Communauté est-africaine a dû attendre plus de six mois les députés kenyans et sud-soudanais pour se conformer aux dispositions légales et réglementaires".

Et encore, poursuit la ministre, "l'Assemblée législative de la Communauté est-africaine est l'organe qui légifère et qui est sensée respecter les lois internationales et les lois communautaires", raison pour laquelle, conclut-elle, "elle ne peut pas voter les lois et être en même temps la première à les violer".

La ministre burundaise a tenu à souligner que la plainte a été portée contre le secrétariat général de la Communauté en tant qu'institution et non contre Libérat Mpfumukeko, un Burundais qui le dirige. La Communauté est-africaine est composée du Burundi, du Kenya, de l'Ouganda, du Rwanda, du Soudan du Sud et de la Tanzanie.
 
  French.china.org.cn |  le 19-01-2018

Le gouvernement fait une mise au point sur la campagne en cours sur le référendum constitutionnel

Le ministre de l'Intérieur et de la Formation patriotique, Pascal Barandagiye, a fait une mise au point jeudi sur la campagne en cours d'explication des amendements contenus dans le projet de Constitution qui sera soumis au référendum au cours de cette année.

"Le ministère de l'Intérieur et de la Formation patriotique rappelle que la campagne de sensibilisation de la population à voter pour ou contre n'a pas encore commencé. Elle sera déclarée officiellement par la Commission électorale nationale indépendante, qui est le seul organe habilité à publier le calendrier électoral", a fait savoir le ministre dans un communiqué de presse publié jeudi.

Il a profité de l'occasion pour communiquer au public et à ceux qui voudraient se lancer dans cette campagne d'attendre le moment opportun dans le respect de la loi en la matière.

M. Barandagiye, qui apprécie le déroulement de cette campagne, a encouragé ceux qui la mènent de poursuivre cette action qu'il a qualifiée de patriotique afin "que toute la population burundaise en soit au courant et opère un choix libre et démocratique le jour du référendum".

Cette campagne a été lancée officiellement par le chef de l'Etat burundais, Pierre Nkurunziza, en date du 12 décembre 2017. Le président de la CENI, Pierre Claver Ndayicariye, a annoncé plus tard que le référendum sur les amendements apportés à l'actuelle Constitution de 2005 aura lieu au mois de mai 2018.

Depuis, certains membres de l'opposition qui ont appelé à voter contre les amendements de cette Constitution se sont vu infliger des sanctions allant jusqu'à des arrestations pour enquête. 
 
  French.china.org.cn |  le 18-01-2018

jeudi 18 janvier 2018

Ayez au moins l’obligeance de respecter Dieu !

Réflexion d'un Mugumyabanga

* Ces opposants radicaux, avec leur politique de vente du coté négatif parce que le négatif attire la controverse et la controverse attire la vente de leur mensonges auprès de leur bailleurs occidentaux.
Comprenons-les. C’est leur gagne-pain. Ils ne comprennent pas le mystère qui fait que nous tenons encore.

*Quant à nous, il faut se mettre à l’évidence que ce nous arrive maintenant sont des effets d’enchainement qui découlent du complot international de 2015 mais qui déboucheront à une victoire et une autonomie totale du BURUNDI. Conséquemment donc à cela c’est le moment où nous devons maximiser notre production voire même réviser notre système de travail, être plus créatif etc.
Affrontons les choses sportivement, après tout c’est notre choix, celui de ne plus vivre aux dépends de nos détracteurs (nos anciens colons, etc.)

* Et à ceux qui se sont moquer de notre Président de la République entrain de prier pour la récolte de pomme de terre comme quoi c’est signe de médiocrité, ils oublient curieusement qu’une fois décédés à défaut d’être athée une petite prière leur sera faite à cet effet ! Est-ce parce qu’ils auront été médiocres tout au long de leur vie ???
Ayez au moins l’obligeance de respecter Dieu

Mugumyabanga

Le ministre Pascal Barandagiye apprécie positivement le déroulement de la campagne de sensibilisation sur les amendements à la constitution


Les médias burundais toujours dans le collimateur de Bujumbura

S’entretenir avec certains médias burundais est devenu un pêché. Ainsi, le pouvoir de Bujumbura a pris la mesure de bloquer certains sites d’information de ces médias depuis le mois d’octobre 2017 à partir du Burundi. L’Observatoire de la presse burundaise ‘’OPB’’ indique que le gouvernement de Bujumbura tente d’étouffer ses crimes, en s’acharnant contre certains médias qui contribuent dans la dénonciation de ses atrocités. Selon Innocent Muhozi, président de l’OPB, les dirigeants burundais sont tétanisés par la peur des conséquences de leurs crimes. Une peur qui se manifeste dans la persécution et l’emprisonnement de ceux qui osent dénoncer les dérives du pouvoir en place à travers ces médias.

« Ces mesures sont une suite logique avec la destruction des médias indépendants, ils cherchent désespérément à être les seuls à donner la version des faits, parce que leurs arguments ne peuvent pas tenir debout devant une contradiction. Ils savent qu’ils mentent, qu’ils tuent, qu’ils emprisonnent abusivement, qu’ils violent. Ils ont contraint des centaines de milliers de gens à l’exil. Alors, le Gouvernement est dans l’obligation de réduire au silence toutes les voix discordantes pour pouvoir tenir lui-même. » Dénonce le président de l’OPB

Quand les gens sont emprisonnés pour s’être entretenus avec les médias indépendants, selon l’OPB, c’est encore une preuve, que le pouvoir de Bujumbura est terrorisé par le fait que les gens puissent savoir la situation qui prévaut au pays.

Ainsi, ce samedi 13 Janvier, sept infirmiers de l’hôpital de Kinyinya en province Ruyigi, à l’est du Burundi ont été arrêtés et sont actuellement emprisonnés à la prison centrale de Ruyigi. Ils sont accusés d’avoir révélés des informations au Magazine Humura Burundi de la RPA en rapport avec la collecte d’une contribution forcée et injustifiée qui varie entre 5.000 et 10.000 franc burundais, une contribution que le personnel soignant de cet hôpital est obligé de donner à chaque fin du mois.

Innocent Muhozi trouve que s’acharner contre les médias indépendants est un abus de plus : « C’est de la même manière qu’ils ont fait disparaitre des gens ou qu’ils les emprisonnent massivement. Cela est une suite logique. C’est un régime basé sur la terreur, le mensonge et la manipulation. »

Pour rappel, les médias dont leurs sites d’informations sont inaccessibles à partir du Burundi sont : RPA, Radio Isanganiro, Radio Bonesha FM, Groupe de Presse Iwacu, le journal en ligne Ikiriho, Bujumbura News ainsi que la Radio Inzamba.
 
http://www.rpa.bi/

Un Burundais en danger de mort, extradé demain de Belgique

P. N. est un jeune Burundais qui a eu le malheur de ne pas suivre les diktats du président Pierre Nkurunziza et de ses milices des Imbonerakure.

Comme de nombreux jeunes Burundais, il aimait jouer au foot. Dans son équipe se trouvaient certains membres de cette milice progouvernementale. PN reçoit des informations de ses coéquipiers. Infos qu’il transmet de temps à autres à certains opposants. Suffisant pour recevoir des menaces.

PN fuira à plusieurs reprises son pays pour trouver refuge en Ouganda voisin. Chaque fois, notamment parce que sa famille est menacée, il reviendra au pays. Arrêté à plusieurs reprises, il sera battu, torturé et menacé de mort. Lors de son dernier passage au pays, il ne devra la vie qu’à un de ses coéquipiers de son équipe de football, un imbonerakure,  qui le reconnaît et l’épargne alors qu’il devait le jeter dans un lac.

Cette fois, c’est l’exil. Il est réellement exfiltré et met le cap sur le Danemark où vit déjà sa soeur. Là, sa demande d’asile est refusée. Selon ses déclarations, les traducteurs burundais officiant au Danemark n’ont pas traduit complètement ses propos, « oubliant » les éléments les plus à charge pour le régime. Mais notre jeune homme ne reçoit pas de copie dans sa langue mais en swahili, qu’il ne comprend pas.

Au final, sa demande d’asile est refusée. Le Danemark se prépare à le renvoyer au Burundi. « La mort assurée pour lui », nous explique un opposant burundais.

P.N. décide donc de venir en Belgique. Chez nous, les demandeurs d’asile burundais ne sont plus renvoyés chez eux. Suite à une décision de justice, ils doivent être reconnus comme réfugiés.

Mais pour que la Belgique soit compétente, il faut que PN passe six mois sur notre territoire sans se dérober en cas de contrôle de police. Il s’installe à Anvers pour attendre ce délai. Mais un beau jour, la police se présente à son domicile, l’homme n’est pas là. il est considéré comme en fuite… avant d’être arrêté à cette même adresse le 5 janvier dernier.

Pour l’Office des étrangers, la situation est limpide. PN n’est pas de son ressort et il doit être renvoyé… au Danemark. L’avion doit l’emmener ce jeudi 18 janvier à 11 h du matin dans la capitale danoise. Là, un avocat tentera en extrême urgence de convaincre la justice locale que ce dossier, examiné en 2016, doit être réexaminé aujourd’hui. Ce qui lui laisserait une petite lueur d’espoir.

Si la justice danoise reste sourde à cet argument, PN sera bientôt renvoyé au Burundi avec un risque évident pour sa vie. « En Belgique, nous avons épuisé tous les recours légaux », explique Me Detheux, son avocat.

Deux poids, deux mesures

« Si cela avait été un ancien ministre, un parlementaire ou une personnalité médiatique, la Belgique ne s’en serait pas moquée, comme elle le fait avec PN. Ce Burundais n’est qu’un cas lambda pour les décideurs belges. Certes, ils appliquent la loi mais ils se frottent les mains de ce qui arrivera après »,  poursuit un juriste.

17 janvier 2018, Hubert Leclercq, https://afrique.lalibre.be